Société John Howard de Simcoe et de Muskoka

À propos de la SJH

Notre mandat

« Des réponses efficaces, justes et humaines à la criminalité et à ses causes. »

Notre histoire

Le nom de la Société John Howard suscite la curiosité. Cet homme de renom piquera sans doute la vôtre, tout comme ce qui se dresse derrière ce nom que nous portons fièrement. Fils d’un ouvrier londonien prospère, John Howard est né en Angleterre en 1726. À l’âge de seize ans, il hérita de son père une somme considérable.

Lisbonne subit un puissant tremblement de terre en 1755, qui laissa des milliers de personnes sans abri. John Howard décida alors de mettre le cap sur Lisbonne, en vue d’y offrir son aide. Pendant le voyage, les Français capturèrent son navire et il fut jeté en geôle, avec d’autres prisonniers de guerre. Il passa de nombreuses heures dans cet endroit sombre, humide et sale, et une semaine sans nourriture ou literie. Cette geôle fut sans doute à l’origine de l’intérêt fervent qu’éprouverait par la suite John Howard pour les prisonniers et la réforme des prisons. Cependant, il réussit bientôt à négocier un échange pour lui-même et pour ses camarades de cellule.

Après son retour en Angleterre, il vécut dans son domaine, veillant à améliorer les conditions de vie de ses locataires, leur offrant de meilleures chaumières ainsi que des écoles. Cette forme de considération était à l’époque inédite et dénote son esprit d’indépendance et son intérêt pour autrui.

En 1773, il devint shérif de Bedford. Il s’agissait alors d’un titre tout au plus honorifique, la plus grande part des responsabilités revenant aux députés. Avec sa minutie et son application habituelles, John Howard accomplit toutes les tâches liées à sa fonction. Il assista aux procès judiciaires, visita chaque cellule des prisons de son comté et accorda une grande attention à chaque prisonnier. À cette époque, les shérifs, geôliers et autres officiels associés aux prisonniers ne touchaient pas de salaire fixe. Les sommes qu’ils obtenaient leur provenaient légalement ou illégalement de l’extorsion des prisonniers.

Un condamné devait payer une somme au geôlier, même s’il était ensuite déclaré non coupable. S’il était incapable de payer, on l’envoyait en prison jusqu’à ce qu’il puisse verser la somme. Cette injustice était le premier aspect auquel Howard s’intéressa. Il voulut modifier le système afin que les geôliers reçoivent un salaire fixe et n’aient plus à soutirer de l’argent aux prisonniers.

Dans le but de mieux saisir la situation, il visita les prisons de plusieurs comtés et fut horrifié par les conditions qu’il y observa. Il observa notamment l’insalubrité, l’humidité, l’insuffisance de nourriture et d’eau, les cellules souterraines sans ventilation, la surpopulation, les immondices accumulées, la cruauté et les geôliers qui profitaient des prisonniers en leur procurant de la bière et de l’alcool en prison. Il était permis aux hommes libres d’entrer et de boire avec les prisonniers pour profiter de la vente d’alcool et des orgies, qui s’y poursuivaient sans intervention.

John Howard se consacra alors à l’enquête approfondie des prisons. Il parcourut à cheval des centaines de milles à travers l’Angleterre, le pays de Galles, l’Écosse et l’Irlande, afin d’y étudier les conditions d’incarcération. On rapporte qu’il visita chaque prisonnier et chaque cellule des prisons de ces régions. Il se rendit également sur le continent pour y étudier les prisons et constata qu’elles y étaient moins nombreuses, moins peuplées, plus propres, plus gaies et mieux ravitaillées en nourriture et en vêtements. Les prisonniers de ces pays étaient, semble-t-il, mis au travail plutôt qu’abandonnés à l’oisiveté, comme c’était le cas en Angleterre.

Après trois ans d’enquête, John Howard rédigea un rapport complet sur la condition des prisons en Angleterre et dans d’autres pays. Il fit publier le rapport sans bruit et à ses frais, distribuant des exemplaires gratuits. L’impact sur le Parlement et l’opinion publique fut énorme. L’opinion publique réagit et de nombreuses améliorations furent effectuées dans les prisons.

Deux incidents en particulier illustrent le courage et la détermination de cet homme. À une occasion, il monta délibérément à bord d’un navire infecté de la peste en Turquie, afin d’être isolé en quarantaine une fois arrivé à destination à Venise, ce qui lui permit d’étudier personnellement les conditions des prisons, pendant une période de quarante jours. À une autre occasion, après avoir contribué à exposer les conditions qui régnaient à la Bastille de Paris, en France, on lui interdit l’entrée au pays, sous peine d’être lui-même embastillé. Telle était sa détermination à poursuivre son enquête des prisons françaises, qu’il se déguisa en médecin et entra au pays. Son identité fut dévoilée et il dut s’évader. John Howard mourut d’une fièvre en Russie en 1790.

Conseil d’administration

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Gwen Galbraith

Michael Keough

William Harman

Suzanna McCarthy

Jen Cockburn

Colin Green

Directeur général

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Personnel

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Tahnee Boynton

Laura Feener

Luka Pavlovic

Politiques

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