Énoncé de mission
Des réponses efficaces, justes et humaines à la criminalité et à ses causes.
Méthodes
Pour mener à bien sa mission, la Société :
- assure l’intégration efficace, au sein de la communauté, des personnes qui se trouvent en conflit avec la loi, et offre, ou encourage les membres de la communauté à offrir, des services aux personnes qui ont côtoyé le système de justice pénale, ou qui en sont concernées ;
- promeut l’amendement des lois et de l’administration de la justice, afin d’encourager un traitement plus humain et efficace des individus ;
- promeut la sensibilisation des citoyens aux problèmes de la criminalité et de ses causes, ainsi que la prise de responsabilité face à ces problèmes et l’engagement personnel à la mise en œuvre et à la gestion de programmes relatifs à la justice ;
- promeut le traitement juste et humain des détenus et cherche à garantir que toutes les formes de détention et d’emprisonnement soient conformes aux normes pertinentes en matière juridique et de droits de la personne.
L’histoire de John Howard
De nombreuses organisations à travers le monde ont emprunté le nom de John Howard. La plupart d’entre elles sont associées à la réforme correctionnelle ou à des services visant à aider les délinquants à engendrer des changements positifs dans leur vie. En dépit du fait que ces organisations établies hors du Canada ne sont pas officiellement associées, elles partagent un même objectif et une même philosophie, à l’image de la vie et de l’œuvre de John Howard.
En Ontario, les origines de la Société John Howard remontent aux cours de religion enseignés à la prison Don de Toronto, à la fin du 19e siècle. L’organisation adopta une structure plus formelle en 1929, année de sa fondation par le brigadier-général Draper, chef de la police de Toronto. Draper reconnut la futilité d’une grande part du travail effectué par la police, à tenter de résoudre des crimes et à appréhender les délinquants, alors que les détenus libérés de prison se voyaient confrontés au chômage, à l’isolement et à la pauvreté, ce qui avait pour conséquence d’augmenter les chances de récidive plutôt que de les réduire.